mardi 28 juillet 2009

Le Frêne vert du chemin Senneville.

Une marque rouge sur un frêne qui semble malade ; qu'est-ce à dire ? ( voir la photo du bas où l'on remarque des branches mortes)

Ce frêne vert du chemin Senneville avec celui de la rue Mctavish sont , à notre connaissance , les plus remarquables que l'on puisse admirer.

Senneville compte plusieurs arbres exceptionnels dont des chênes à gros fruits que l'on ne retrouve pas au parc du Mt-royal. On pourrait appeler cet endroit le Westmount des arbres.

Il y a aussi les superbes arbres liège de Chine parmi les plus beaux au pays .

Revenons à notre frêne. Ce dernier pourrait bien être atteint de l'agrile du frêne , un insecte qui a décimé des populations entières aux États-Unis .

Ce frêne plus que centenaire est bien enraciné dans ce territoire. A-t-il été planté ? On ne saurait le dire. Il pourrait bien être un vestige de la forêt originelle .

La prochaine fois que vous passerez sur le chemin Senneville roulez tranquillement et dites vous que vous êtes dans un arboretum unique qui mérite votre attention.


mercredi 22 juillet 2009

22 juillet 2009 . L'orme dont les jours sont compté.

De ton vivant tu nous a inspiré un petit dessin. Nous aimions nous asseoir tout près de toi et t'observer . Tu nous offrais ta sérénité . Nous étions là ensemble hiver comme été . Nous te remercions pour ta présence... nous te remercions pour la porte que tu nous a ouverte...

La photo du haut date du début de juin. On remarque ces branches avec encore quelques feuilles. La photo du bas date d'aujourd'hui le 22 juillet. Cet orme remarquable de 150 ans du cimetière Notre-Dame-des-Neiges vit ses derniers jours . Nous avons le sentiment de l'accompagner dans ces derniers moments.

Nous en avons déjà fait l'éloge sur notre blogue ruisseauxmontreal du samedi le 6 juin. Il ne reste plus qu'à observer ces images en silence.

Bientôt une équipe viendra le couper , c'est peut-être la dernière fois que nous avons pu le voir !

Il entrera dans le paradis des arbres, sera accueilli par des anges comme celui sur cette photo ! Au revoir toi qui un prochain matin aura disparu . Ton paradis sera les contours de ton élégante beauté qui veillera désormais dans notre mémoire .

dimanche 12 juillet 2009

LE COLOSSE du Mont-Royal














































Voici le plus gros arbre du Mont-Royal. Le glorieux de la montagne.

Il s'agit d'un colosse , d'une sculpture extraordinaire dans ce musé vivant qu'est la montagne.

Quatre adultes peuvent entourer ce peuplier deltoïde tout comme celui du parc Lafontaine dont nous avons déjà parlé antérieurement.

Vous pourrez le rencontrer en marchant sur le chemin Olmsted tout juste en bordure du chemin à votre gauche si vous allez en montant depuis la célèbre sculpture lieu de rendez-vous des tam-tams du dimanche , à moins d'un km de distance.

Sa présence accompagne le parc ou presque depuis sa création en 1876 . Il a certainement plus de 125 ans .
Géniteur de nombre de peupliers au fil des ans , il poursuit sa féconde mission pionnière. Il y a quelques mois on a dû lui amputer une autre branche pour assurer la sécurité des passants.

Avoir un lien avec ce dernier nous aide à mieux vivre et à apprécier les autres arbres environnants.
Pour certaines personnes que nous connaissons , il aura été la porte d'entrée dans le vaste
univers des arbres et des plantes.

Lorsque vous irez à sa rencontre laissez le venir car c'est lui qui est en quête de vous !

jeudi 9 juillet 2009

L'arbre encore anonyme !



















Voici un arbre remarquablement rare.

L'an dernier des jardiniers de la ville nous en ont parlé. Ils nous ont avoué ne pas connaître son nom.

Encore un Mystère !

Bronwyn Chester à qui nous en avons parlé nous a dit qu'il pourrait s'agir d'un spécimen de la famille des poiriers.

Ces choses s'éclaireront avec le temps.
Il est bon de ne pas savoir !

Pour les curieux , cet arbre croît sur la rue Gatineau , du côté ouest , un peu au nord d'Édouard Montpetit .

Bonne chasse au trésor !


mardi 7 juillet 2009

Le chêne bicolore , gardien de l'île St-Bernard .












































L'île St-Bernard est situé à l'embouchure de la rivière Châteauguay tout près de la ville du même nom. Dès 1673 cette terre devint une Seigneurie concédée à Charles Lemoyne d'Iberville. Peu après la mort de ce dernier son épouse fit construire , en 1685 , un moulin banal que l'on peut encore voir aujourd'hui.

Mais ce lieu fut fréquenté bien avant l'arrivée des européens. En effet , les amérindiens y inhumèrent nombre des leurs dont on a retrouvé des os tout en haut de la butte , là où est érigé la croix .

Il s'agissait d'un petit carrefour où les iroquoïens ou leurs ancêtres y établirent sûrement des campements d'été.

Lorsqu'on marche attentivement en ces lieux on ressent une densité historique particulière.

Les soeurs grises en firent l'acquisition du vivant de Marguerite d'Youville dans la seconde moitié du 18 ième siècle.

Depuis 1993 l'on y a aménagé un refuge faunique exceptionnel. Il n'est pas rare d'y observer un cerf de virginie , une grande aigrette , des tortues et bien d'autres espèces.

La flore est tout aussi abondante. Une grande proportion de l'île est constitué de milieux humides ce qui favorise une grande biodiversité.

Le chêne bicolore que l'on aperçoit sur les photos ci-haut est un joyau de l'île . Il semble être le gardien des lieux. On dit qu'il s'agit du plus gros du Québec. Il doit avoir près de 200 ans.

Le quercus bicolor aime les milieux humides et marécageux. Son nom anglais swamp white oak le décrit bien . Ses feuilles sont arrondis contrairement au chêne rouge dont les extrémité sont aigus .

Il croît dans le sud du Québec et de l'Ontario.

samedi 4 juillet 2009

Le chêne-roi
























Le chêne rouge , quercus rubra , est le roi du Mont-Royal.

C'est surtout à l'ouest du grand chalet que l'on peut admirer de majestueux spécimens plus que centenaire .

Les premiers colons dont Pierre Boucher l'avaient remarqué , ce dernier avait écrit ' ces arbres viennent hauts , gros et droits , et surtout vers le Mont-Royal . '

Son ancien nom latin quercus borealis nous informe sur l'aspect nordique de ce chêne . En effet , c'est lui qui croît le plus au nord parmi la famille des chênes.

Le sommet du Mont St-Grégoire en Montérégie constitue un excellent témoignage. Les chênes rouges dominent le paysage . À ce niveau leur croissance est altéré par la froidure des quatres vents , ils sont plus petit et toujours robuste .

On dit que le plus vieux chêne de Montréal a plus de 300 ans. Il se trouve au Boisé de la réparation à Pointe-aux-Trembles tandis que le plus gros spécimen que nous avons eu la chance de contempler est discret et vit au Mont St-Bruno.

Nous sommes privilégié de pouvoir encore se réjouir de la présence de ces rois du Mt-Royal . Même Jacques Cartier lors de sa visite à Hochelaga en avait fait un éloge éloquent .

Le chêne qui veille























Ce chêne du Mont-Outremont veille en silence .

Il y a quelques années l'Université de Montréal a planté quantité de chênes rouges tout autour de notre témoin sur ce qui fut jadis une piste de ski alpin .

Lorsqu'on marche à cet endroit de la montagne il semble que le temps s'arrête . Le silence des arbres nous pénètre alors le corps et nous devenons veilleur à notre tour, veilleur et témoin de la croissance de cette chênaie en devenir !

mercredi 1 juillet 2009

Le plus gros arbre de Montréal ?


























Les peupliers , ces arbres les plus gros de l'île de Montréal que l'on ne plante plus nous parlent de grandeur , d'abondance ainsi que d'une époque révolue.

Ils sont parfois des vestiges de la période agricole comme possiblement celui-ci .

Sur cette photo, la présence de Nicole Allard , amie des arbres , nous permet d'evaluer les proportions de ce peuplier.
C'est le premier juillet et les Catalpas sont en fleurs. Il y a aussi les tilleuls et les lilas japonnais !

C'est fête aujourd'hui. Célébrons ces parfums éphémères qui rassasient le coeur .

Nous débutons ce blogue avec un arbre populaire et reconnu pour ses dimensions quasi gargantuesque.

Il s'agit de ce peuplier deltoïde du parc Lafontaine que certain considère comme le plus gros arbre de Montréal.

À l'avant plan sur cette photo un petit tapis de fleurs de catalpas récemment
tombés avec au fond notre arbre encore discret.

La seconde photo nous donne envie de rejoindre le ciel en escaladant ce colosse !